La maraude désigne une activité consistant à venir en aide aux personnes démunies ou plus spécialement aux sans-abri. Il s’agit là d’un vison simplifié. Mais cette activité est encadrée tant par des règles juridiques que par des principes humanitaires. Il s’agit d’un acte de charité organisé par une association ou groupement de maraude. On en compte quelques-uns en France. Il n’est pas cependant obligatoire d’être membre de ces organisations pour participer ou bien organiser une maraude. Il suffit d’en connaître les principes et de les appliquer. D’ailleurs, cela n’a rien de compliqué.
La maraude comme aide aux personnes sans abri
Ceux qui assistent à une maraude ont tendance à croire à première vue qu’il s’agit juste de distribuer des vivres aux personnes SDF. Cependant la réalité est bien au-delà de cela. Cette activité vise certes à donner de quoi alléger la journée de ces personnes démunies. Mais elle vise avant tout la création de liens entre ces derniers et le groupe de maraude. Les actions menées sont guidées par différentes valeurs comme le respect de l’autre, l’altruisme, la compréhension ou encore la compassion. Les maraudes ne forcent pas les sans-abri à quitter les rues. Ils font simplement en sorte de les orienter vers des solutions pour améliorer leur condition de vie.
Déroulement de la maraude sur le terrain
Il n’y a pas en principe de structure consacrée uniquement aux maraudes. Les groupes de maraudes font avec les moyens dont ils ont à disposition. Le principe est simple. Un groupe de trois personnes fait le tour des rues et ruelles pour rencontrer des personnes SDF. Cela peut durer un bon moment , notamment lorsque la descente est effectuée dans une grande ville. D’habitude les sans-abri se trouvent une place fixe près des trottoirs ou du métro. Voilà pourquoi les groupes de maraudes préfèrent arpenter les rues à pied. Mais il est parfois plus pratique d’utiliser une voiture pour transporter les vivres ou les vêtements chauds. Ensuite, une fois la personne SDF repérée, le groupe passe au premier contact. Il s’agit de la phase la plus difficile. Il faut alors faire preuve de délicatesse et surtout éviter les jugements sur les décisions prises par la personne aidée. Enfin, une fois le lien tissé, les « maraudeurs » offrent à cette dernière ce dont elle a besoin, que ce soit de la nourriture ou bien un hébergement, mais toujours avec son consentement.